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Patrimoine bâti

Le port

Le port

La zone industrialo-portuaire est riche d’une histoire et représente un pôle d’activités en évolution permanente, formidable atout pour la commune de Bassens.

Au XVIIIème siècle, les Bordelais fortunés ont construit de nombreuses demeures dans les campagnes environnantes car la «terre» représentait un placement intéressant. A cette époque, les parlementaires étaient très attirés par la possession foncière et par la culture de la vigne. Or, la paroisse de Bassens, et plus largement le territoire de la presqu’île, présentait de nombreux avantages. En effet, la Garonne permettait d’accéder aisément à la rive droite. De plus la palu, riche en alluvions, constituait un terroir propice à la viticulture, et les coteaux produisaient un vin de qualité. Ainsi, les Bordelais ont investi la palu de toute la presqu’île et de nombreuses demeures suburbaines sont alors sorties de terre.

Au XIXème siècle, les négociants, nouvellement enrichis par le commerce lointain, ont restauré ces demeures ou ont en fait construire d’autres plus imposantes. Une seule demeure, le domaine de Bellerive-les-Moines, témoigne encore de cette époque où les rives étaient couvertes de vigne et où de nombreuses «maisons de maîtres» longeaient la Garonne. Mais dans la mémoire collective, des noms de propriétés cossues subsistent encore comme le château de la Baranquine, tandis que d’autres sont déjà tombés dans l’oubli…

Au XXème siècle, l’histoire du port est liée à la présence américaine, entre 1917 et 1919, et au Port Autonome. En effet, dés 1915, le site de Bassens a été choisi pour désengorger le port de Bordeaux alors en pleine saturation. L’installation d’une base américaine (1917) a provoqué une importante expansion du site. Les Américains ont équipé «New Bassens» de 1250 m d’appontements et de docks importants. Au départ des Américains, en 1919, ces équipements ont été insérés dans les installations générales du Port de Bordeaux.

Bassens, avant-port de Bordeaux, a pris son expansion avec le développement des échanges tels que les pondéreux en vrac. Ces trafics ont nécessité l’aménagement de grosses surfaces de stockage d’où la naissance du premier silo à grains.

Mais, petit à petit, le port de Bassens s’est spécialisé dans la réception de marchandises diverses. Ainsi, dans les années cinquante–soixante, une zone d’accueil industrialo-portuaire a été créée afin d’assurer la transformation des matières premières débarquées. Par la suite, la Port Autonome a réuni des activités d’envergure liées au trafic maritime entraînant la construction d’impressionnantes industries et installations portuaires.

Aujourd’hui, le port de Bassens s’étend sur plus de 3 km. Ses installations répondent parfaitement aux exigences liées à la taille des navires et à leurs spécialités grâce à des infrastructures adaptées : l’appareillage de manutention, des postes roll-on/roll-off, un terminal à conteneurs au niveau de Bassens aval sur 3,5 ha, des aires de stockage spécialisées (phosphates, mélasses, bois, céréales, hydrocarbures, vracs industriels et ciments). Il faut également ajouter la forme de radoub, bassin de 247 m de long et 37 m de large. Inaugurée en 1962, elle est destinée à l’accueil des bateaux pour les réparer à sec. Elle est remplie d’eau à l’aide de pompes. Ainsi, quand le niveau est identique à celui de la Garonne, la porte est retirée et le bateau peut entrer. L’eau est ensuite pompée afin d’assécher la forme de radoub.

De plus, le port de Bassens est très bien desservi. Des voies ferrées sont raccordées à la voie Bordeaux-Paris et à l’ensemble du réseau international. Une voie rapide longe la zone portuaire permettant une liaison directe avec les autoroutes Bordeaux-Paris, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne.  Enfin, au niveau du fleuve, un canal latéral à la Garonne rejoint Toulouse puis le canal du Midi de Toulouse à la Méditerranée.

L’Hôtel de Ville

Hôtel de ville

(avenue Jean Jaurès)

Cet édifice a été construit au XIXème siècle d’après les plans de l’achitecte Miailhe. La première pierre a été posée en décembre 1866 en présence du Préfet de Gironde, le comte de Bouville. A l’origine, le rez-de-chaussée était réservé à l’administration communale. Un logement de fonction pour les instituteurs avait été aménagé à l’étage. Les ailes étaient occupées par des salles de classe pour les filles et pour les garçons.

Cet édifice a beaucoup évolué au fil du temps. En 1989, afin de commémorer le bicentenaire de la révolution française, des bronzes créés par le sculpteur Bernard Jobin avaient été apposés de chaque côté de la porte d’entrée.

Restaurée, entre 2000 et 2001, la façade principale en pierre blonde, d’une grande sobriété, confère à l’édifice une élégance certaine. 

Église Saint-Pierre

église saint-pierre
Tabernacle en bronze

Il s’agit du plus ancien édifice de la commune. A la fin du XIème siècle, l’église ne devait se composer que d’une nef à contreforts plats terminée par une abside semi-circulaire. Au fil des siècles et des remaniements, l’abside romane a perdu son aspect primitif. Au XIIème siècle, un clocher de type tour barlongue a été accolé à l’abside. Il a été inscrit sur la liste supplémentaire de l’Inventaire des Monuments Historiques en 1925. Pendant la Guerre de Cent Ans, une partie de l’église a été fortifiée. A la Renaissance, la nef a été prolongée vers l’ouest. A la fin du XVIIIème siècle, l’église, qui avait été malmenée durant les révoltes populaires, a reçu quelques éléments d’embellissement. Durant la deuxième moitié du XIXème siècle, d’importants travaux ont été entrepris. A l’ouest, une travée a été ajoutée ainsi qu’un clocher-porche. Le clocher a été construit d’après les plans de l’architecte Paul Abadie, entre 1852 et 1855, dans le goût des hauts clochers à flèche caractérisant cette époque.

Aujourd’hui, nous pouvons admirer une belle abside romane, le clocher restauré dans les années 80, d’émouvants vitraux (dédiés à l’apôtre Pierre) crées par l’artiste Raymond Mirande et réalisés par le maître-verrier Jacques Dupuy. Leur bénédiction a eu lieu en octobre 1990. Le mobilier religieux est tout aussi intéressant avec, notamment, un lutrin et une grille de communion en fer forgé (XVIIIème siècle) inscrits sur la liste supplémentaire des Monuments historiques depuis 1971. Enfin en décembre 1999, un tabernacle, conçu par l’orfèvre Roland Daraspe et Raymond Mirande, a parachevé la mise en valeur de l’église Saint-Pierre. Réalisé en bronze et en bois précieux, il se compose de six panneaux reliés entre eux par une courbe évoquant l’unité des chrétiens. Les différentes faces représentent des symboles chrétiens tels que «La Croix», «La Pêche miraculeuse», «L’Arbre de vie», «Les Noces de Cana» ou encore «La Multiplication des pains».

Pendant l’hiver 1985-1986, des fouilles de sauvetage à l’est de l’église, ont révélé l’existence d’une nécropole mérovingienne. Un christ en os, sculpté en ronde bosse, a été découvert dans les niveaux remaniés du charnier. Il est dépourvu de bras. La tête du Christ est très finement ciselée et porte une couronne d’épines. Un périzonium (sorte de pagne) est noué au côté droit. Le pied gauche est recouvert par le pied droit. D’après des recherches, cet objet pourrait dater de la fin du Moyen-Âge ou de la Renaissance.

Une pyxide en émaux champlevés, boîte destinée à contenir et à transporter des hosties ou de l’encens, a été découverte dans le comblement d’une cavité de l’ancienne sacristie. Il s’agit d’une pièce magnifique qui pourrait être une production des ateliers de Limoges (XIIIème siècle). Ces deux objets sont actuellement conservés au Musée d'Aquitaine.

Salle des fêtes

Salle des fêtes

(place Aristide Briand)

Le 2 juin 1907, le Conseil Municipal de Bassens a voté l’achat d’un terrain afin d’y construire une salle commune. Les travaux ont été confiés à l’architecte Miailhe. L’inauguration a eu lieu le 25 avril 1909. La maison commune est devenue une salle des fêtes aux usages multiples tels que salle de cinéma, dans les années 1930, ou encore salle de classe durant de nombreuses années. Une extension moderne a été réalisé afin de créer un hall d'accueil, des toilettes, et un accès pour handicapés.

Monument aux morts

le monument aux morts

(place Aristide Briand)

 La décision d’installer un monument commémoratif est prise par le Conseil Municipal le 21 décembre 1919. L’inauguration a eu lieu symboliquement le 11 novembre 1922.

Le monument se compose d’un socle, d’une statue et d’une stèle sur laquelle sont inscrits les noms des enfants de Bassens morts pour la patrie au cours des deux Guerres Mondiales, des guerres d’Indochine et d’Algérie. La statue, œuvre du sculpteur bertrand-Boutée, représente «le poilu à l’attaque». Elle a été fondue à Paris, dans l’atelier du statuaire Andro. Un mortier a été installé à l’avant du monument, ainsi qu’un canon à l’arrière.

Le monument aux morts a évolué au fil des ans. La liste des disparus s’est tristement allongée. Le canon et le mortier ont été retirés en 1937, et la baïonnette a disparu.

Il demeure un véritable symbole, rappelant le devoir de mémoire, devant lequel sont célébrées, chaque année, les différentes cérémonies de commémoration.

Maison La Croix de l’Isle

Croix de l'Isle

(avenue Jean Jaurès)

Cette demeure, connue sous le nom de «Villa La Croix de l’Isle», a été construite au XIXème siècle. Elle a appartenu à la famille Mayaudon comme en témoignait le monogramme situé autrefois au-dessus de la porte d’entrée (VM signifiant Volny Mayaudon).

Volny Mayaudon était un parent de Jean Mayaudon, céramiste et peintre, qui fut directeur du Musée de Sèvres et dont les œuvres sont exposées au Musée des Arts Modernes. Volny Mayaudon était également apparenté à Jean Jules Edouard Mayaudon, maire de Bassens de 1851 à 1853.

Il s’agissait d’une propriété viticole. En 1908 (Cocks et Féret 8° édition), le domaine, alors propriété de Pierre Mayaudon de la Maison Dupouy et Mayaudon, produisait 15 tonneaux de vin rouge de côtes.

La propriété a été acquise par la Municipalité en 1997 afin d’y installer le service Solidarité-CCAS. Restaurée en 2001, cette demeure est désormais la plate-forme de services publics de la commune.

Château Beaumont

(avenue Raoul Bourdieu)

Ce château du XVIIème siècle est le plus ancien de la commune. Une «maison forte» aurait existé auparavant sur ce site. D’après la légende, Du Guesclin, prisonnier sur parole du Prince Noir et en semi-liberté, aurait pu y séjourner pour des parties de chasse sur les terres de l’abbaye de Bonlieu au XIVème siècle. Au XVIIème siècle, il a appartenu à André Allenet «écuyer de la maison noble de Beaumont». Il semble qu’il ait appartenu à la famille Beaumont de Brivazac jusqu’à la Révolution. Un certain M. Gallès a acheté le domaine au XIXème siècle. En 1879, le négociant et consul de l’Empire Ottoman, Hippolyte Bertrand, est devenu propriétaire du château. Son fils, André Bertrand, en a hérité par la suite. Il a été restauré à la fin du XIXème siècle. Il s’agissait d’une propriété viticole importante. Le domaine a obtenu la Croix du Mérite agricole en 1901.

La Municipalité a acquis le château et son parc en 1955. Ce dernier a été baptisé «parc de l’Europe» en mai 1991 pour commémorer le 10ème anniversaire du jumelage de Bassens avec Kleinostheim (Allemagne). Une stèle a été inaugurée à cette occasion. D’autres stèles ont été ajoutées afin de commémorer les jumelages avec Suances (Espagne) et Bassens (Savoie). Ce parc est désormais un lieu dédié aux jumelages et un lieu de promenade. Restauré entre 1998 et 1999, le château accueille désormais les Restos du Cœur au rez-de-chaussée, et à l'étage, l'espace jeunes.

Le château forme un quadrilatère assez important à deux niveaux. La façade antérieure (sud) est très intéressante car la porte centrale est surmontée d’une guirlande de style XVIIIème siècle au centre de laquelle se trouve une couronne avec un monogramme (HB). Deux tourelles rondes, découronnées et crépies, encadrent la façade. Au bord de la toiture, on aperçoit une balustrade. La façade postérieure (nord) est différente avec la présence de deux échauguettes (petites constructions en surplomb) dont une a été entièrement refaite par le Chantier école géré par l’A.B.P.E.P.P. Lors des travaux de restauration, une fresque a été découverte sur les murs d’une petite chapelle à l’intérieur du château (actuelle chaufferie). 

Domaine de Beauval

(rue du Tertre)

Le domaine de Beauval, haut lieu de l’histoire locale (reddition de Bordeaux officialisée dans l’ancienne forteresse des Montferrand à la fin de la Guerre de Cent Ans), présente  un patrimoine bâti important (château du XVIIIème siècle, ferme, éolienne Bollée du XIXème siècle en fonctionnement, lavoir, cuvier, chai, serre, tourelle, salle souterraine). Le parc de 16 hectares, en cours d’aménagement, est inscrit dans le projet du Parc des coteaux (Grand Projet des Villes). Acquis par la Municipalité en 1991-1992, ce domaine tend à devenir le pôle culturel de la commune (organisation de manifestations culturelles, salles de musique dans la ferme). Dans une salle gérée par les Associations ABPEPP et Histoire et Patrimoine qui expose des outils anciens.

Le château des Griffons

Historique

Anciennement appelé Bonnefon(t), ce château pourrait dater du XIXème siècle. Il a appartenu dès 1863 au négociant Marc MAUREL, personnalité importante à Bordeaux : membre du Conseil Municipal de Bordeaux en 1870 / membre de la Chambre de commerce entre 1872 et 1884 / président de la Société de géographie de Bordeaux dès 1874 / président de la Société d'économie politique de Bordeaux dès 1882 / a écrit de nombreux ouvrages (Lettres d'un consommateur, Question monétaire, Les colonies...)

A la fin du XIXème siècle, le domaine comprenait une maison de maître, des bâtiments d'exploitation, un jardin, des puits et des vignes.

A son décès, en 1911, ses enfants (Paul Auguste et Marguerite Élisabeth Marie) héritèrent du domaine.

En 1914, Paul Auguste céda ses droits à sa sœur épouse d'Albert Jean Pierre LARCHER également négociant.

En 1923, elle vendit le domaine à Paul Charles GALENE (nom associé au chalet situé de l'autre côté de la route).

Ce dernier le conserva jusqu'en 1934, année durant laquelle la Municipalité de Bassens en fit l'acquisition en vue de la création d'un parc public et de l'installation de différents services communaux. Le domaine comprenait : un château, un chai, des logements de paysans, une remise et d'autres bâtiments, des jardins d'agréments, des prés (partie située commune de Bassens, à l'ouest de la route), de grandes écuries, une remise, un jardin et une prairie (partie située commune de Carbon-blanc, à l'est de la route, appelée autrefois " les Pins ").

Ce château connut de nombreuses utilisations : logement des instituteurs jusque dans les années 60 ; salles de classe, au rez-de-chaussée ; accueil du centre aéré. Dans le parc et sur le perron se déroulaient, dans les années 50-60, les kermesses des écoles du canton de Carbon-Blanc.

Restauré en 2000-2001, le château des Griffons est aujourd'hui le siège du service Sports et Vie associative et le pôle associatif de Bassens.

Architecture

Le château des Griffons, situé au cœur d'un parc de neuf hectares, était une propriété viticole pouvant produisant 15 tonneaux de vin rouge de " costes " à la fin du XIXème siècle.

Le château a été construit selon un plan rectangulaire à trois niveaux. Son toit d'ardoises, à la Mansart, se compose d'une partie centrale plus élevée que les parties latérales. L'élégance de ce château réside dans la sobriété de la décoration. Un seul élément est récurrent : des cercles ajourés ou non.

Au niveau de la façade antérieure (est), un perron à balustrade de pierre permet d'accéder à l'intérieur du château. A l'étage, la fenêtre centrale s'ouvre sur une petite balustrade. Les ouvertures sont surmontées d'un motif sans relief. On observe une importante lucarne au niveau de la partie centrale du toit, encadrée par deux lucarnes plus petites ornées par des sculptures en pierre ressemblant à des vases. Le toit est couronné par un belvédère permettant d'avoir une belle vue sur la Garonne. La façade postérieure (ouest) est semblable à la façade antérieure. Toutefois, le perron présente quelques différences car seuls les côtés possèdent des balustrades. Enfin, les façades latérales sont identiques et reprennent la configuration, de façon simplifiée, des autres façades.

Domaine de Séguinaud

 (chemin du Grand Came)

Au XVIIIème siècle, l’actuelle parcelle du domaine de Séguinaud était matérialisée sur les plans sous le nom de Sallinet. Ce bourdieu se composait d’une maison d’habitation, d’un logement pour les valets, d’une chapelle, de chais, d’un cuvier, d’écuries, d’un puits, d’une fontaine, d’un jardin et de vignes. En 1784, Joseph Pemerle, bourgeois de Bordeaux, vendit le domaine à François et Pierre Séguineau. Dès lors, la propriété prit le nom de Séguineau (puis Séguinaud).

Au XIXème siècle, en 1804, le domaine est devenu la propriété d’Antoine Espinasse. Jean-Pierre Lubin «dit Urbain» Maurel, négociant armateur (membre de la puissante Maison de négoce Maurel Frères), acheta le domaine à un certain Pierre Rousseau en 1878. A son décès, en 1889, son épouse, Catherine Moulinié (ou Molinié) hérita du domaine. Elle le légua, en 1914, à ses enfants : Louis Urbain, Marie Louise Jeanne et Marie Yvonne Ida. En 1919, Louis Urbain et Marie Louise Jeanne cédèrent leurs droits à leur sœur.

Cette dernière vendit le domaine, en 1929 à Louis Bechat, négociant. Emile Lucien Germain, également négociant, en fit l’acquisition en 1930 puis le vendit à la Municipalité en 1973. Restauré et réhabilité, le domaine de Séguinaud accueille désormais le Centre de Loisirs Sans Hébergement.

La demeure se compose d’un corps principal encadré par deux ailes. Certaines parties semblent dater du XVIIIème siècle. Toutefois, le corps de bâtiment central (avec une toiture mansardée en ardoise) a pu être ajouté ou remanié au XIXème siècle. La façade antérieure (est) est très sobre. Au niveau de la façade ouest, une agrafe, représentant des feuilles de chêne avec des glands, orne la fenêtre centrale. Le rez-de-chaussée s’ouvre sur une terrasse à trois marches permettant d’accéder au parc. Cette demeure est caractéristique de l’«architecture du vin». Il s’agissait, en effet, d’une propriété viticole pouvant produire entre 20 et 30 tonneaux et figurant parmi les premiers crûs de Bassens.

Le parc, s’étendant sur neuf hectares environ, offre une vue magnifique sur la Garonne. Des fondations sont encore visibles : s’agit-il des vestiges d’un promontoire, servant peut-être de belvédère, ou d’une ancienne chapelle, ou encore d’un système d’élévation d’eau installé à la demande d’Urbain Maurel ? Deux puits, aujourd’hui comblés,  sont également encore visibles au fond du parc et au niveau de l’aile sud de la demeure. Enfin, un lavoir, non accessible pour des raisons de sécurité, rappelle la vie d’autrefois du domaine…